GRADUBIDOU
L' ABATTOIR ATTEND
ANNIVERSAIRE : 1/06/1995
ARRIVE(E) AU REFUGE LE : 30/06/2010
DECEDE(E) LE 21/08/2010
Franchissant les portes des écuries d’un fournisseur de chevaux de boucherie qui stocke sa «marchandise» en attendant son prochain convoi, nous sommes tombés comme à chaque fois sur ce tableau pénible dramatique de voir de pauvres condamnés passant leurs dernières heures relégués dans des boxes sombres et sales en attendant que les bourreaux des abattoirs les massacrent.
Nous ne doutions pas une seconde que ces vies allongées ainsi sur des litières noires de crasse ou la tête agglutinée aux barres de fer de leur geôle étaient abandonnés par tous, n’étaient plus aimées et étaient jetées là car ces prisonniers, bien souvent après une vie de forçat ne représentaient plus que des corps pouvant constituer une cargaison à vendre pour la boucherie.
Parmi une vingtaine de ces infortunés, nous avons repéré et racheté 2 ponettes. «Mondial» une ravissante petite welsh et «Grasdubidou» une shetland fort grasse.
Les lois de la vie et de l’inhumanité sont cruelles. Pourquoi elles et pas les autres ?
Malheureusement, nous n’avons pas les moyens pour tous les libérer et les recueillir au refuge. Alors, il nous faut faire des choix même si aucune vie ne mérite de partir ainsi à la perdition .
«Mondial» est restée un mois et demi au refuge et nous lui avons trouvé d’heureux adoptants.
Grasdubidou hélas nous a quittés alors que rien ne présageait un malheur. Son état de santé déclina subitement et en quelques heures, malgré tous nos soins : cette pauvre ponette expira. Un équidé s’en va, un autre arrive. Ainsi est la vie au refuge avec sa part de peines et son lot de joies. C’est une réalité inéluctable qu’il nous faut accepter.
Grasdubidou hélas nous a quittés alors que rien ne présageait un malheur. Son état de santé déclina subitement et en quelques heures, malgré tous nos soins : cette pauvre ponette expira. Un équidé s’en va, un autre arrive. Ainsi est la vie au refuge avec sa part de peines et son lot de joies. C’est une réalité inéluctable qu’il nous faut accepter.