BRISAN
Un beau jour pour ce cheval de dressage
ANNIVERSAIRE : 22/08/1973
ARRIVE AU REFUGE LE : 13/08/2003
CHEVAL DE DRESSAGE HONGRE
DECEDE(E) LE 18/05/2009
Pour le spectacle de notre Portes Ouvertes de août 2003, nous voulions sceller notre final par quelque chose qui aurait touché chaudement tout le public.
L’idée de présenter un nouveau cheval sauvé quelques jours avant de l’abattoir nous séduisit tous unanimement. L’arrivée de ce cheval et la découverte du domaine auraient laissé une impression émouvante dans le coeur de chacun des participants. C’était un peu comme si tout le monde souhaitait la bienvenue à ce nouveau cheval qui allait vivre une renaissance.
Deux sympathisantes se sont donc rendues le mercredi 13 août aux abattoirs d’Anderlecht. Elles y ont rencontré «Brisan» un vieux et magnifique cheval..... à l’encolure et aux pieds fort musclés. Les belles allures de cet animal nous porte à croire que Brisan a été un cheval de dressage.
Quels étaient les secrets de sa vie ? La gentillesse et l’innocence de son âme rayonnaient dans ses prunelles.
Pourtant , Brisan était destiné à périr sous les couteaux.
Nos deux membres prirent la décision que c’était lui qu’il fallait sauver ce jour-là.
Hélas des problèmes techniques d’acoustique lors de la présentation de Brisan, à notre fête firent que sa présence et son histoire ne furent pas bien perçues par le public. Perceptiblement on n’a pas bien saisi notre initiative... qui était d’embaumer cette belle journée en offrant un nouveau départ à un nouveau cheval secouru découvrant notre association..
Néanmoins cela ne nous empêche pas d’aimer tellement Brisan que nous avons oublié ce petit échec de communication.
L’essentiel c’est d’avoir sauver ce très très sensible cheval et surtout de ne pas le priver de notre affection et de la certitude que il ne sera plus ballotté d’un propriétaire à l’autre et que notre maison sera sa demeure jusqu’à la fin.
Brisan est un être merveilleux de gentillesse et de douceurs avec encore , malgré son âge, un air majestueux. Chaque fois, le soir que je passe devant lui, avec sa grande tête , il s’en va renifler mes poches pour me rappeler de sortir quelques friandises. Il mérite vraiment d’être ici, parmi nous à notre domaine..